Parler, aider, s’intégrer : le triptyque gagnant des services à la personne
Pour accompagner au quotidien les personnes âgées ou handicapées, il faut parler leur langue. Au Luxembourg ou en Allemagne, les métiers de l’aide à la personne ne font appel aux frontaliers que si ces derniers franchissent l’obstacle linguistique. A défaut, des immigrés venus de bien plus loin apprennent la langue de leur pays d’accueil tant pour y travailler que pour s’y intégrer.

Dans les métiers basés sur la relation humaine, impossible de contourner l’obstacle de la langue. Au Luxembourg, la loi dite ASFT (Activité sociale, familiale et thérapeutique) oblige les établissements de soins, les maisons de retraite, les structures d’accueil de jour, les réseaux d’aide et de soin à domicile à employer du personnel parlant au moins deux des trois langues officielles du Grand-Duché, dont le luxembourgeois. L’association Copas, qui fédère 57 prestataires de services spécialisés dans l’aide aux personnes malades, âgées ou handicapées, parvient à relever ce défi en dépit d’une pénurie chronique de personnel.
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© André Faber