« Le brevet unitaire européen nécessite beaucoup de conseil »
Christof Viel, conseil en propriété industrielle
Spécialiste de la protection des brevets, marques et modèles, Christof Viel dirige trois entités réparties entre Grosbliederstroff (Moselle), Colmar (Haut-Rhin) et Sarrebruck. Dans cet espace transfrontalier fortement exportateur, le Brevet unitaire européen (BUE) en vigueur depuis le 1er juillet 2023 suscite un regain d’interrogations.
Quelle est l’incidence du brevet unitaire pour les entreprises européennes et pour l’espace transfrontalier ?
Ce brevet centralise à Paris l’ensemble des procédures liées à la protection des brevets nationaux émanant de 17 pays. Auparavant, le détenteur d’un brevet national qui estimait être victime de contrefaçon devait attaquer le contrefacteur présumé dans chaque pays. Les résultats pouvaient être très différents pour un même produit. Un tribunal pouvait juger le brevet invalide, un autre, juger le brevet valide mais rejeter la notion de contrefaçon et un troisième, juger le brevet valide et la contrefaçon avérée. Même dans un marché commun, le système ne fonctionnait pas. Depuis le 1er juin dernier, le Brevet à effet unitaire centralisé à Paris confère aux brevets une plus grande portée. Dans la Grande Région et dans le Rhin supérieur, où les entreprises exportent spontanément dans les pays voisins, les entreprises sont particulièrement concernées.
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