Déposséder – dépossédé, la mémoire des évincés
Le Centre national de littérature (CNL) et le Luxembourg Centre for Contemporary and Digital History (C²DH) de l'Université du Luxembourg organisent des journées d’étude internationales sur les mécanismes de dépossession pendant la Seconde Guerre Mondiale.
« Plus rien ne nous appartient : ils nous ont pris nos vêtements, nos chaussures, et même nos cheveux (…). Ils nous enlèveront jusqu'à notre nom : et si nous voulons le conserver, nous devrons trouver en nous la force nécessaire pour que derrière ce nom, quelque chose de nous, de ce que nous étions, subsiste. » La bouleversante citation de Primo Levi, (« Si c’est un homme », 1947) constitue l’un des multiples témoignages de la dépossession que subirent certaines catégories d’Européens, et tout particulièrement la population juive, entre 1933 et 1945.
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Chaise ayant appartenu à la famille Siegfried (1868-1941) et Anna (1874-1942) Davidson, arrivée au Luxembourg en août 1939. Centre national de littérature, collection d’objets.
© Marc Siweck