Saarstahl, un projet à plusieurs milliards en faveur de l'acier vert
Dillinger et Saarstahl doivent à l'avenir produire de l'acier sans CO2 et l'exporter dans le monde entier. Ce vaste projet de décarbonisation porte le nom de « Power4Steel ». Pour y parvenir, l'industrie sidérurgique vit actuellement un changement fondamental. Mais pourquoi est-il nécessaire de transformer l'industrie dans le respect du climat, combien cela coûtera-t-il et qu'en espèrent les producteurs d'acier ? Un bilan des développements réalisés jusqu'à présent.

L'acier vert, également appelé acier climatique, n'est pas produit avec du coke, mais avec de l'hydrogène. Pour chaque tonne d'acier produite de manière traditionnelle, environ 1,5 tonne de CO2 est rejetée dans l'atmosphère... À titre de comparaison, un automobiliste allemand produit 2,16 tonnes de CO2 par an, selon l'Office fédéral de l'environnement.
A long terme, le passage à l'hydrogène vert devrait permettre d'économiser 95% des émissions. Le déchet après la conversion serait l'eau. L'acier « vert » suppose que non seulement l'hydrogène, mais aussi l'électricité soient obtenus de manière écologique. Pour assurer la transition, on travaille d'abord avec du gaz naturel. Mais ce changement réduit à lui seul les émissions de deux-tiers. De plus, à Dillingen par exemple, on recycle déjà la ferraille d'acier, ce qui permet également de réduire les émissions de CO2.
Et voici encore quelques connaissances techniques complémentaires bien utiles: la décarbonisation du processus améliore la qualité de l'acier, car le produit final ne contient plus de soufre ni de phosphore.
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