Roland Theis, Land de Sarre
« Le Comité a joué un rôle de catalyseur »
Secrétaire d'État à la justice et aux affaires européennes et plénipotentiaire pour les affaires européennes de la Sarre depuis 2017, Roland Theis est vice-président de la commission de coopération transfrontalière. Cet ancien juriste franco-allemand, qui a siégé durant huit ans au Landtag de Sarre, défend avec conviction la relation franco-allemande.

Comment faire en sorte que les Sarrois et les Lorrains s’approprient mieux le traité d'Aix-la-Chapelle ?
Berlin et Paris peuvent faire de ce traité un succès si nous l’utilisons réellement pour résoudre les problèmes concrets des régions frontalières. Avec le Comité de coopération transfrontalière (CCT), nous disposons d'un instrument qui nous permet d'inscrire à notre ordre du jour des thèmes qui se discutent généralement au niveau national. C'est ainsi que nous avons traité en octobre dernier de l'allocation de chômage partiel, de la mobilité transfrontalière des étudiants ou des questions d'imposition. Mais le Comité ne change malheureusement rien aux compétences. Sur d'autres sujets, comme le financement de l'enseignement transfrontalier, la commission a joué un rôle de catalyseur. Ainsi, lors de notre dernière réunion à Sarrebruck, la ministre française compétente de l’Education nous a promis d’introduire une procédure législative pour obtenir une solution durable. Par ailleurs, le fonds citoyen franco-allemand financé et créé grâce au traité d’Aix-la-Chapelle permet de subventionner des projets citoyens ou à des villes jumelées de financer des rencontres.
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