A 14 km de la frontière, Cattenom inquiète toujours autant le Luxembourg
Partisan de la fermeture des centrales nucléaires à risque, le Luxembourg vient d’adopter une position critique à l’égard de l'éventuelle prolongation du fonctionnement de Cattenom, en Moselle. Son gouvernement souhaite aussi davantage de communication.
Le Grand-Duché les appelle les “centrales nucléaires à risque” et son point de vue les concernant est connu: il estime qu’elles devront être fermées, tout particulièrement, celles des sites de Cattenom ainsi que des deux centrales belges de Tihange, dans la province de Liège, et de Doel, en Flandres. Ce jour n’étant pas encore venu, le conseil de gouvernement luxembourgeois a adopté “une position critique” quant à la prolongation de la durée de vie des centrales de 1300 MW, qui cible notamment l'installation nucléaire mosellane toute proche. Cet avis, rendu public le 11 septembre, se fonde sur le rapport de la Direction de la radioprotection (DRP) luxembourgeoise qui a analysé, cet été, les propositions soumises par l’exploitant français EDF. Cattenom compte en effet parmi les réacteurs nucléaires de l’Hexagone qui vont faire l’objet du quatrième réexamen périodique en vue d’une prolongation de dix ans.
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Le Luxembourg a analysé les propositions d’EDF qui exploite Cattenom, comme le prévoit la directive européenne sur la sûreté des installations nucléaires. © EDF