Hélène Zannier, députée (LREM) de la Moselle
« L’hydrogène reste la priorité pour reconvertir la centrale de Carling »
Située à la frontière franco-allemande, la centrale thermique au charbon Emile Huchet de Carling devait cesser sa production ce printemps, mais la conjoncture énergétique lui accorde un bref sursis. Députée La République en marche de la Moselle, Hélène Zannier revient sur la reconversion difficile de la centrale, dont le passage à l’hydrogène est tributaire du transfrontalier.

Comment interprétez-vous le décret ministériel qui, le 6 février dernier, a autorisé la centrale au charbon Emile Huchet à porter à 1.000 heures de fonctionnement une durée qui devait, au 1er mars prochain, descendre à 700 heures ?
Cette décision tient au fait que nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation qu’aucun scénario de RTE – Réseau de transport d’électricité, l’organisme chargé du transport d’électricité en France (Ndlr), cette précision utile pour la version allemande) - n’avait anticipé : les centrales à cahrbon, qui servaient jusqu’à présent à lisser les pics de consommation en hiver, sont désormais sollicitées pour pallier les arrêts successifs des centrales nucléaires, dont la production était censée être sûre. Comme le gouvernement a mis en place un bouclier énergétique en faveur des plus précaires, il était logique de relancer la production des centrales au charbon de Carling et de Cordemais, près de Nantes. A défaut, nous serions obligés d’importer de l’électricité que nous payerions très cher, compte tenu de la conjoncture mondiale et notamment du l’augmentation du prix du gaz russe. Je remercie les salariés de la centrale Emile Huchet d’être « allés au charbon ».
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