« Nos universités peuvent devenir des championnes mondiales en développement durable et santé »

Pour vos universités respectives déjà très internationalisées, quelle valeur ajoutée peut apporter le renforcement des coopérations dans l’espace plus restreint du Rhin supérieur ?

Michel de Mathelin. Le Rhin supérieur forme en quelque sorte le noyau dur de nos coopérations qui, c’est vrai, s’étendent dans le monde entier. Il doit ce statut au réseau Eucor qui fonctionne, et de bonne manière, depuis vingt ans à l’échelle de cinq universités. Il fallait néanmoins intégrer davantage l’innovation, en associant les établissements de sciences appliquées, désignées en Allemagne sous le nom bien connu de Hochschule. Une journée comme cet Innovation Day contribue à accélérer le mouvement et à abattre des cloisons qui existent, particulièrement en Allemagne, entre universités et Hochschulen.

Thomas Hirth. La France est notre principal partenaire scientifique et technologique. Au sein du pays voisin, il apparaît logique que nos interlocuteurs privilégiés soient ceux qui sont situés au plus près. Oui, Eucor a été de ce point de vue un stimulateur, et le Campus européen qui en a découlé en 2015 renforce cette dynamique.