Maxime Delaite, coordinateur de Filières Laines à Namur
« La laine pourrait redynamiser l’économie locale si cette richesse restait sur notre territoire »
Regroupés depuis 2017 dans le cadre du projet Interreg Défi-Laine, éleveurs, artisans, designers et entreprises de transformation tiendront le 15 octobre à Bataville (Moselle) le premier salon B-to-B exclusivement dédié à la laine. Coordinateur de l’association Filières laines, Maxime Delaite revient sur un programme qui a tissé des liens durables à l’échelle transfrontalière.

Défi-Laine touche à sa fin. Quel bilan tirez-vous de ce projet qui a mobilisé 12 partenaires et 2,4 millions d’euros ?
Il est positif, car nous avons avancé sur tous nos objectifs. Nous sommes parvenus à faire redécouvrir la laine, cette matière un peu oubliée, et à mettre en lien des acteurs qui ne la connaissaient pas forcément. L’idée de l’utiliser comme isolant thermique progresse : la commune de Réchicourt-le-Château, qui nous accueillera à Bataville, l’a choisie pour isoler la mairie. C’est aussi dans cette commune que doit voir le jour la coopérative Mos-laine, qui produira du feutre et des panneaux isolants en 2022. D’autres entreprises commencent à s’intéresser aux capacités isolantes de la laine, comme le constructeur TerraTerre à Nancy ou le fabricant belge Woolconcept. Dans la commune wallonne de Redu, la Maison des Laines regroupe un fab’laine, une boutique et d’une salle d’exposition qui présente les utilisations artisanales et industrielles de la laine.

© Filières laine
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