Pourquoi l’antenne strasbourgeoise du Goethe Institut fermera-t-elle en fin d’année ?
Parce que la présidence du Goethe Institut a décidé d’une transformation de grande ampleur qui privilégie l’Europe centrale et orientale et le Pacifique sud, pourvoyeurs potentiels de main d’œuvre, au détriment de la France, de l’Italie et des Pays-Bas.
Pour clore les commémorations du 60 ème anniversaire du traité de l’Elysée, l’annonce ne pouvait guère tomber plus mal. Structure emblématique de l’amitié franco-allemande, le Goethe Institut, qui promeut la connaissance de la langue allemande à l’international, a annoncé le 27 septembre dernier une réforme de grande ampleur qui condamnera les centres de Bordeaux et de Lille ainsi que l’antenne de Strasbourg d’ici à la fin de l’année. La présidence berlinoise de l’institut justifie cette restructuration par la nécessité d’économiser 24 millions d’euros sur un budget global de 239 millions d’euros. Sauf contrordre, la France ne comptera plus en 2024 que trois centres à Paris, Lyon (avec une antenne à Marseille) et Nancy.
Le bureau de liaison strasbourgeois du Goethe Institut n’assurait pas de cours d’allemand, mais jouait un rôle important dans les échanges culturels entre jeunes français et allemands. Son unique employée, dirigée depuis le centre nancéien, a quitté son poste en septembre dernier.
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