« Suivre l’histoire de ses aïeux conduit inévitablement à un problème de langue ou d’écriture »
Créé en 1995 et fort de presque 200 membres, le cercle généalogique du Pays messin représente l’une des principales associations mosellanes de ce domaine. Son président, Vincent Barbaras, aimerait faciliter les recherches généalogiques transfrontalières bien qu’un certain nombre d’outils existent déjà.

La Moselle est-elle un terreau fertile pour la recherche généalogique ?
Nous sommes frontaliers avec la Sarre, le Luxembourg, la Belgique et les habitants du territoire traversaient assez facilement nos quatre pays. Différentes langues y étaient parlées. Cette particularité peut être perçue comme un obstacle, notamment par les plus jeunes, car suivre l’histoire de ses aïeux conduit inévitablement, à un moment ou à un autre, à un problème de langue ou d’écriture. Pour nous, qui sommes bilingues, c’est plutôt une richesse qui permet de reconstituer le « roman familial », une fois l’arbre généalogique réalisé. Ainsi, nous pourrons mieux comprendre la manière dont nos ancètres ont vécu. Cela va également permettre de mieux appréhender les guerres, les migrations, les drames et les épidémies mais aussi les opportunités qui ont rythmé leurs vies.
- Déjà abonné ?
- Se connecter
*Champs obligatoire
» J'ai oublie mon mot de passe ?
» Vous n'avez pas d'identifiant ?
- Accédez à tous les contenus du site en illimité.
- Les newsletters exclusives, éditos et chroniques en avant-première
Au sein du cercle, les généalogistes ont des compétences en linguistique et en paléographie. © Michèle Larchez