Moselle

Mosaik Cristal fête les 20 ans de Mosaik TV

Le 22 octobre dernier, la télévision est-mosellane Mosaik Cristal a enregistré trois émissions spéciales « quiz de chez nous » pour célébrer les 20 ans de Mosaik TV, ex-chaîne locale de Sarreguemines qui l’a rejointe en 2018.

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Le plateau du "quiz de chez nous", dans l'hôtel de ville de Sarreguemines. © Fabian

Pas moins de seize techniciens et huit caméras ont filmé trois épisodes exceptionnels du « quiz de chez nous » enregistrés le 22 octobre dernier sur la scène de l’amphithéâtre municipal de Sarreguemines.

Dispositif technique musclé

Présentés par Marie-Morgane Pires, rédactrice en chef de Mosaik Cristal, le jeu a mis en compétition quatre équipes en lice pour les deux premiers épisodes qualificatifs, diffusés le 31 octobre et le 1er novembre. Les vainqueurs se reverront en finale, le 2 novembre prochain. Le jeu télévisé réunit de nombreuses personnalités mosellanes dont Alexandre Schoeffel, coiffeur champion du monde basé à Dieding, et Uranie Tosic-Peiffer, rédactrice en chef de Moselle TV, ainsi que des personnes issus de la société civile, sélectionnés sur CV vidéo. 

Des questions sur l’histoire de Mosaik Cristal et sur la Moselle-Est ont enthousiasmé près de 70 personnes dans le public, visible à l’écran, et une centaine de spectateurs invisibles, assis dans l’amphithéâtre. Le Boulanger de France Julien Froehlich a même confectionné un gâteau spectaculaire pour l'occasion.

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© Fabian Gomond.

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Pierre Alt, directeur de l’association Mosaik Cristal. © Fabian Gomond

« Ces émissions sont une belle possibilité pour montrer nos capacités techniques. La décoration et la lumière sur le plateau sont fabuleuses. Quand on regarde cette émission, on ne voit pas de différence avec des émissions nationales. J’ai toujours rêvé d’un tel niveau de qualité », explique Pierre Alt, directeur de l’association Mosaik Cristal.

Local et transfrontalier

Dans son programme, Mosaik Cristal fait cohabiter le journal L’intégrale avec des émissions transfrontalières comme Kaffeekrenzel, Hopla ou Grenzenlos. Le site internet mosaik-cristal.tv archive des émissions restées dans les mémoires mosellanes, telle que le Cadre, Platt Bande ou encore La parole est à la rue.

« Depuis le 1er septembre, Mosaik Cristal est la première chaîne de télévision locale à produire un journal d’information 7 jours sur 7. Les autres chaînes comparables passent des rediffusions pendant le week-end  », souligne Julia Bitran, directrice de Mosaik Cristal.

A l’instar de Voisins-Nachbarn, site d’information dédié aux coopérations transfrontalières dans la Grande Région et le Rhin supérieur, ou le quotidien en ligne luxembourgeois Virgule, Mosaik Cristal inscrit le transfrontalier dans son ADN. « A l’origine, l’association s’appelait Mosaik Télévision sans frontières » se souvient le président Pierre Alt. 

« Le public de Sarreguemines est à la recherche d’information transfrontalière, c’est leur quotidien », explique Uranie Tosic-Peiffer, qui a travaillé à Mosaik Cristal de 2017 à 2022. « Désormais, ma tête est à Moselle TV, une partie de mon coeur est reste à Mosaik Cristal » glisse la journaliste après l’enregistrement des émissions. 

La force de l’ancrage local

L’association Mosaik Cristal est financée par la Communauté d'Agglomération Sarreguemines Confluences (CASC) et la Communauté de communes du Pays de Bitche (CCPB). Ces deux subventions représentaient 57% du budget de Mosaik Cristal en 2024, les 43% restant étant issus de recettes publicitaires et de prestations externes. 

« Les élus ont eu l’intelligence de confier le soin de faire de l’information à une association indépendante, qui respecte la déontologie journalistique », rappelle Pierre Alt. 

Julia Bitran, qui dirige depuis le 1er avril dernier la chaîne dont elle a assuré la rédaction en chef durant plusieurs années, poursuit l’aventure avec ses 15 coéquipiers. Même si des futures élections et d’autres élus pourraient décider d’influer sur les financements, l’ancrage local fera toujours la force la chaîne. «  Nous croisons nos téléspectateurs en allant acheter une  baguette ou en faisant du sport. Nos journalistes fréquentent le public au quotidien », conclut-elle. 

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