Roland Theis, secrétaire d'État aux affaires européennes de la Sarre

Comment la coopération entre la Sarre et la région Grand Est a-t-elle évolué ?

Après le redécoupage de la région Grand Est en 2018, j'avais la crainte que la nouvelle région, dominée par l'Alsace et Strasbourg, s'éloigne de la Sarre pour se rapprocher du Bade-Wurtemberg et que nos projets soient relégués au second plan. C'est le contraire qui s'est produit, notamment parce que nous avons pu établir avec le président de la région Jean Rottner et la préfète Chevalier un partenariat empreint d'amitié et de confiance. Avant même la pandémie, le bureau commun de la Sarre à Paris et à Bruxelles a par exemple montré l'attachement particulier de la région Grand Est à la Sarre. Notre présence permanente à Paris, que nous avons développée avec un tout petit budget grâce à la coopération avec le Grand Est, aide beaucoup à cet égard, car nous sommes devenus le premier partenaire de projet allemand logique pour de nombreux sujets. Pendant la pandémie, cet attachement a vécu et réussi son véritable test de résistance. Car même pendant les tensions entre Paris et Berlin, il y a toujours eu une ligne et un esprit communs dans les relations régionales.