Existe-t-il un observatoire transfrontalier de la biodiversité ?
Pas vraiment, mais trois plateformes grand-régionales pourraient se rapprocher. Le Système d’information géographique de la Grande Région recèle dans ses tréfonds le portail Bio-GR, qui ne demande qu’à être réactualisé et remonté d’un cran.
La validation, mi-septembre, du projet Life Biodiv’Est, qui mobilise 42 millions d’euros sur dix ans, donne à la coopération transfrontalière les moyens de changer de braquet. Qu’il s’agisse des plans d’action en faveur des espèces et milieux naturels menacés, de l’harmonisation des trames vertes et bleues ou de l’amélioration des connaissances sur l’impact du changement climatique, la quasi-totalité des 26 actions prévues sont potentiellement prolongeables dans les pays limitrophes. L’observatoire régional de la biodiversité projeté par le Grand Est pourrait ainsi fédérer les observations des associations environnementales de part et d’autre de ses frontières.
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Les grèbes huppées comptent parmi les espèces protégées de l'espace frontalier. © Ramsar